Scientifiquement, l’addiction aux réseaux sociaux n’est pas encore définie comme une pathologie, c’est à dire qu’il est aujourd’hui impropre de parler d’addiction au smartphone, à internet ou au réseaux sociaux.
Pour autant, le nombre de publications scientifiques publiées allant dans le sens de la reconnaissance cette entité pathologique est tel qu’il est permis d’envisager l’existence d’une cyber addiction et sa reconnaissance prochaine. C’est en tout cas ce qu’avance la commission qui a rendu son rapport au Président de la République le 30 avril 2024.
Donc s’il est effectivement encore prématuré d’affirmer l’existence d’une cyberaddiction, le principe de précaution doit s’imposer en attendant que la science fasse son travail et tranche définitivement la question.
A titre de comparaison, il a fallu plus de 30 ans pour établir l’existence d’un trouble du jeu vidéo.